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Les documents de sir William Edmond Logan sont dispersés dans plusieurs institutions. Maintenant, pour la première fois, ils sont réunis en versions numériques sur le même site Web, grâce à la collaboration de Bibliothèque et Archives Canada et de ses institutions partenaires, le Service des archives de l'Université McGill, la National Library of Wales, Ressources naturelles Canada et la Toronto Public Library. Cette page décrit la contribution de la National Library of Wales.
Sir William Edmond Logan (1798-1875), qui a travaillé au Pays de Galles dans les années 1830, a fondé la Commission géologique du Canada et est reconnu comme le premier grand scientifique du Canada. La National Library of Wales conserve deux de ses journaux personnels, dans lesquels il raconte l'histoire fascinante de ses expéditions dans la péninsule gaspésienne du Québec, au Canada.
Fils d'un immigrant écossais, William Edmond Logan est né à Montréal. Sa famille est retournée en Écosse où Logan a étudié à la Edinburgh High School et à l'Université d'Édimbourg. Après ses études, il a passé 15 ans à travailler pour son oncle, Hart Logan, à Londres et à Swansea, dans le sud du Pays de Galles. Swansea était un centre industriel important et, très vite, Logan a commencé à dessiner des cartes des terrains houillers de la région. Toute l'attention que Logan portait aux détails a moussé l'intérêt croissant pour la géologie. Ses travaux ont donné lieu à l'établissement de nouvelles normes de précision et ont été intégrés aux rapports de la British Geological Survey. Logan a aussi contribué à la création d'une association scientifique locale, la Royal Institution of South Wales. Logan a consacré le reste de sa carrière au Canada. Il a fondé la Commission géologique du Canada en 1842 et a été fait chevalier par la reine Victoria en 1856. Logan est mort à Castell Maelgwyn, Llechryd, au Pays de Galles, en 1875; il est enterré dans l'enclos paroissial de Cilgerran dans l'ouest du Pays de Galles.
Ces deux journaux décrivent les voyages et les travaux géologiques de Logan dans la péninsule gaspésienne et les environs dans la province de Québec. En plus de leur intérêt géologique, les journaux renferment des observations intéressantes sur les gens que Logan rencontrait lors de ces expéditions. En les lisant, on découvre l'homme appliqué et soigneux qui les a rédigés et l'univers riche en détails dans lequel il vivait. Souvent, Logan commençait par écrire au crayon, puis il repassait à la plume. On trouvera dans les volumes de nombreux croquis dessinés au crayon et à l'encre.
Le premier volume, pour la période du 13 juillet au 30 septembre 1843, raconte un voyage en canot le long des deux rives de la baie de Gaspé et jusqu'au Cap Maquereau sur le côté nord de la baie des Chaleurs. Les compagnons de Logan lors de ce voyage étaient un dénommé Stevens et un guide autochtone, John Basque.
Dans le deuxième volume, pour la période du 31 mai au 4 novembre 1844, Logan a laissé en blanc une douzaine de pages pour les journées du 12 au 28 septembre. Ce volume décrit d'autres explorations de la péninsule gaspésienne. Accompagné de ses adjoints, Murray, de Rottermund et Stevens, et de cinq guides autochtones, Logan est parti en canot de Gaspé, le long du fleuve Saint-Laurent, jusqu'à Cap Chatte, pour ensuite voyager sur la terre ferme, traversant les Chic-Chocs jusqu'à la baie des Chaleurs. On est porté à croire que, entre le 6 septembre et le 7 octobre, lorsque les voyageurs ont traversé l'estuaire pour atteindre Dalhousie, au Nouveau-Brunswick, ils ont passé un mois sur la côte nord de la baie des Chaleurs et se seraient même rendus jusqu'à Paspébiac. Ensuite, le groupe a de nouveau traversé la péninsule gaspésienne sur la rivière Matapédia, pour prendre ensuite la rive droite du fleuve Saint-Laurent en direction de Québec.